La première étape, durant l’été 2003, a consisté à faire le ménage autour du compartiment moteur en démontant les ailes avant, la calandre et le capot. L’accès a ainsi été grandement améliorée.

Ensuite il s’est agit de remettre en route le moteur, au repos depuis plusieurs années. Après un contrôle général, le changement des durites de carburant, une grosse révision de l’allumeur (notamment avec la réfection du câblage des condensateurs) et deux longues séances de nettoyage des carburateurs, le moteur a pu s’exprimer à nouveau.

La voiture a atteint sa hauteur de croisière, à mon grand soulagement. L’hydraulique semble donc dans un état à peu près correct, ce qui est également une bonne nouvelle.

La mesure des compressions a donné des valeurs entre 9 et 9.5 bars pour chaque cylindre, pour une valeur nominale de 9 bars. C’est donc encourageant et me conforte dans mon souhait initial de ne pas mettre le moteur en pièces.

Après la remise en route, j’attaque le démontage complet de la mécanique pour mettre à nu l’unité avant. Fin 2003, je profite de parents en visite ici pour déposer l’ensemble moteur-boîte ainsi que les deux demi-trains avant. Les demi-trains nous ont causé beaucoup de problèmes, il a fallu un gros marteau, un chalumeau et un pied de biche pour parvenir péniblement à les déposer.

J’ai ensuite désolidarisé la boîte de vitesses du moteur et déposé le démarreur, les collecteurs d’échappement, les étriers et disques de frein…