Durant l’été 2006, j’ai très peu travaillé sur cette voiture, mais par contre j’ai beaucoup réfléchi et pris une grande décision !

Étant donné qu’il y a des défauts à corriger sur la coque, j’ai décidé de la confier à un professionnel. La décision importante c’est que, tant qu’à la confier à un pro, je vais en profiter pour lancer les travaux de peinture.

Depuis le début de cette restauration, j’ai envie de faire faire la peinture avant le remontage, pour pouvoir tout remonter et ne plus y revenir. En général la peinture est faite après le remontage mais du coup il y a beaucoup d’éléments qui ne peuvent être installé qu’après les travaux de peinture terminés. En faisant la peinture avant le remontage, je pense qu’on optimise le résultat, par exemple parce qu’il y a moins de chances que de la peinture se retrouve sur des pièces fraîchement rénovées qui ne devraient pas être peintes. Il y aura tout de même un problème de taille, ce sera de conserver tous les éléments peints en bon état en attendant leur remontage. Ce ne sera pas facile mais je suis prêt à prendre le risque.

Bref, me voilà donc en août 2006 à attaquer le « déshabillage » de quelques éléments de carrosserie pour les emmener chez le carrossier qui m’a été recommandé par des membres de mon club local de voitures anciennes « VEA ». Je pense emmener petit à petit tous les ouvrants au carrossier pour qu’il les prépare et finalement ce sera au tour de la coque. L’objectif est de terminer les travaux pour la fin de l’année 2006, mais quelque chose me dit que cela pourrait être plus long 😉

Après avoir déshabillé les ailes, j’emmène la gauche chez le carrossier. Elle me paraît être la moins amochée des deux. Et là, les mauvaises surprises commencent: il m’annonce qu’il lui faudra au moins 40 heures de travail de tôlerie pour arriver à un bon résultat !!!!!!!
Je suis un peu maso, alors je continue avec les portes !
Une fois de plus, je présente au carrossier la porte qui me paraît être en meilleur état, c’est la droite. Le verdict est juste un peu moins décourageant, il estime avoir « seulement » une trentaine d’heures de tôlerie 😉
Alors je vois trois solutions:

– soit je demande au carrossier de ne pas faire du travail d’artiste et de se contenter de rectifier au mieux les réparations lamentables qui ont été faites par le passé
– soit je me ruine en lui demandant de refaire les deux ailes et les deux portes correctement. Mais il reste encore le capot, la jupe avant, le hayon et les joues d’ailes arrière, qui amèneront leur propre lot de désolation soyons-en sûrs
– soit je me mets à la recherche d’ailes avant et de portes en meilleur état et qui seront plus rentables à réparer

Je choisis la troisième solution. Alors je me mets à la recherche d’éléments en bon état et surtout non massacrés, qui seront donc de meilleures bases de restauration.

Si un jour je tombe sur le charlatan qui a fait les travaux de soit-disant tôlerie sur cette voiture, je le torture avec un fer à souder tout en lui faisant bouffer du mastic et de la fibre de verre 😉